Il existe deux catégories de râleurs: les normaux, et les "serial râleurs". Le raleurs normaux se plaignent de la pluie, de la faim dans le monde, de la petite mamie qui traverse devant leur voiture... Ils font preuve souvent de mauvaise fois: "mais non, je ne rale pas!", mais ce n'est pas par manque de capacité à reconnaitre leur défaut. Ils le savent, simplement, ils ne le contrôlent pas. Certains s'excusent après.

Les serials râleurs, c'est, vous savez, la personne qui se plaint h-24: "ma vie est nulle", "la bouffe est dégueulasse", "les médecins c'est des cons", "l'eau de la douche est froide"... Ce sont ceux qui nous minent le moral, car ils possèdent le mauvais don de nous rappeler que la vie est souvent nulle: "ma mère est malade", "les impôts ont augmentés"... Ces gens-là, il faut les FUIR! Plus loin nous sommes d'eux, mieux on se porte. Ils ne se rendent pas compte du mal qu'ils font, ou bien si, mais le plaisir d'être plaint est tellement fort qu'ils continuent.

J'en ai croisé à la clinique, je peux vous dire qu'ils vous minent encore plus le moral: "ma vie est pire que la tienne"... J'avais cette impression qu'ils ont fait exprès de venir en clinique, pour avoir une raison d'être plaint... Bref, trainer avec ces gens-là, quand on va mal, c'est au mieux de l'aveuglement, au pire du masochisme.

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